Acteurs de l'habitat Actualités Tous Villes & territoires 8 septembre 2020
Depuis l’apparition de la COVID-19 sur notre territoire, les usages de la vie courante des français et des populations du monde entier ont changé. En effet, une crise comme celle que nous avons traversé, démontre, que face au confinement, à l’isolement, le dernier rempart reste la solidarité de voisinage.
L’entraide au temps du confinement
Avec une accélération de plus de 400% des inscriptions sur la plateforme et plus de 200% de l’activité de ses utilisateurs, la solidarité de voisinage s’est organisée tambours battants sur Smiile, le premier réseau social français d’entraide et de proximité durant le confinement.
Afin de répondre à tous ces nouveaux besoins, nous avons mobilisé 100% de l’équipe pour permettre la continuité de notre activité en télétravail. Nous avons alors rapidement engagé un plan d’actions complet pour faciliter plus que jamais les interactions entre voisins. Notre premier objectif a été de partager et rappeler à notre communauté les consignes civiques et gestes barrières. Ensuite, nous avons dès les premiers jours lancé une nouvelle fonctionnalité pour permettre l’échange vidéo entre voisins (visio). Cela a donné l’opportunité à des milliers de voisins isolés de leurs familles de garder un lien social récurrent. Enfin, nous avons ouvert nos portes à toutes les villes de France et les avons invité à utiliser Smiile gratuitement pour organiser l’entraide sur leur territoires.
Mais, la solidarité entre voisins en temps de confinement, cela a été aussi de tendre la main à son voisin dans le besoin et notre rôle a été d’inspirer tous ces usages via la plateforme.
David Rouxel, Fondateur de Smille résume cette situation en quelques phrases : « Durant les différents confinements, isolés de nos familles et amis, le voisinage a été le premier rempart en cas de coups durs. C’est le voisinage qui a répondu aux situations d’urgences : la femme enceinte qui part accoucher et qui a besoin de faire garder son premier enfant, la personne âgée qui a besoin qu’on lui apporte des courses sur le palier de sa porte et bien plus encore ! Nous développons Smille depuis 5 ans. L’outil est le seul en France en capacité́ d’organiser ces solidarités à l’échelle nationale et à l’échelle locale ».
Les territoires : des acteurs prescripteurs pour développer la solidarité et démultiplier les usages ?
Dans ce contexte, il nous a semblé évident d’ouvrir nos portes aux collectivités. En effet, suite à des contacts entrants spontanées, nous avons pu noter que ces acteurs du territoire souhaitent être force de proposition en apportant des solutions collaboratives d’entraide à leurs usagers, dans le respect des consignes édictées par le gouvernement. De plus, l’intérêt de ces collectivités était aussi de se doter d’un canal de communication ultra-local avec leurs habitants qui leur servent dans la durée. Un outil comme Smiile était donc idéal.
« Il s’agit pour nous d’ouvrir les portes de notre plateforme aux villes afin qu’elles puissent mettre à disposition de leurs habitants une solution fiable, sécurisée, éprouvée, et respectueuse de la donnée personnelle en moins de 24h pendant la crise sanitaire du COVID-19 » affirme David Rouxel, le fondateur de Smiile.
Cette ouverture aux collectivités se traduit par la possibilité pour chacune d’elle de se connecter gratuitement tout en bénéficiant de fonctionnalités spécifiquement pensées pour elles :
- La publication d’actualités officielles et d’alertes en temps-réel (déclenchant l’envoi de SMS, emails et notifications mobiles à tous les inscrits du quartier ciblé ou de la ville),
- Un système de gestion des remontées citoyennes et de sondages citoyens,
- Un agenda local et la publication d’évènements spécifiques,
- Une modération premium des échanges et des contenus par l’équipe Smiile,
- Des profils personnalisés pour les équipes engagées.
Des solutions ont aussi été pensées pour les communautés de communes, régions et territoires.
Toute l’équipe Smiile milite pour que ce maillage soit inscrit dans toutes les feuilles de routes de toutes les communes de France après la conclusion des élections municipales.
Pour David Rouxel : “Le collaboratif et l’entraide de quartier ne pourront s’organiser efficacement en période de crise sans le soutien des villes et des pouvoirs publics. Le développement des pratiques collaboratives appelle à un maillage national et nécessite une action publique globale. Pour être encore plus efficace, l’idéal consiste à anticiper les crises pour développer une communauté bien en amont dans une approche inclusive et résiliente.”
“Il n’y a plus d’excuses pour se priver de telles dynamiques : la technologie est mature, Smiile y travaille depuis plus de 6 ans, et la prise de conscience des citoyens massive. Ensemble, faisons émerger de nouvelles formes de solidarité et réinventons l’entraide locale.”
Découvrez le rapport d’étude complet !
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