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Bailleurs • Comment accompagner mes locataires dans la transition écologique ?

Les acteurs de l’habitat sont aujourd’hui en première ligne pour accompagner la transition écologique au sein de leurs parcs locatifs. Les bailleurs sociaux doivent être force de proposition en apportant des solutions concrètes sur le terrain. Mais quels sont les axes et leviers à activer pour développer la démocratisation des éco-gestes au sein de ses résidences ?

Réponse #1 : Des actions structurelles

Depuis plus de 10 ans, l’accent est porté sur la rénovation énergétique des parcs locatifs anciens. L’Etat s’est emparé de ce sujet suite au Grenelle de l’Environnement de 2009 en proposant un plan d’action à destination des acteurs de l’habitat. Les bailleurs sociaux ont su se mobiliser et suivre ces mesures pour proposer des logements plus écologiques à leurs locataires. Ces actions structurelles mises en place avec les acteurs du BTP ont été permises grâce une multitude d’aides. Voici celles encore disponibles aujourd’hui :

  • La TVA à 5,5% : Certains travaux d’amélioration de la qualité énergétique des logements de plus de deux ans (résidence principale ou secondaire) bénéficient du taux de TVA de 5,5 % au lieu de 10 ou 20 %.
  • Eco-prêt logement social (Eco-PLS) : L’enjeu principal de cet éco-prêt est la réhabilitation des logements sociaux les plus énergivores afin de diminuer les charges énergétiques des locataires. L’éco-prêt logement social se présente comme un prêt d’un montant de 9 000 à 22 000 € par logement, accessible aux bailleurs sociaux, en particulier aux organismes mentionnés à l’article R 323-1 du code de la construction et de l’habitation, notamment les organismes d’habitations à loyer modéré, les sociétés d’économie mixte ayant dans leur objet statutaire la réalisation de logements, les maîtrises d’ouvrage d’insertion
  • Les certificats d’économie d’énergie (CEE) : les entreprises de fourniture d’énergie (EDF, Engie, Total…) ont l’obligation légale d’inciter les consommateurs à réduire leur consommation d’énergie. Pour ce faire, un système de Certificats d’Economie d’Energie (CEE) a été créé : en échange d’aides pour la réalisation de travaux d’économies d’énergie, le fournisseur obtient des CEE permettant de prouver qu’il a respecté son obligation.
  • Exonération de taxe foncière : Les collectivités locales peuvent, sur délibération, proposer une exonération partielle ou totale de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour les logements achevés avant le 1er janvier 1989 qui font l’objet, par le propriétaire, de dépenses d’équipement. Pour bénéficier de cette exonération, d’une durée de 3 ans (5 ans pour les demandes présentées avant le 31 décembre 2019), le montant total des dépenses payées par logement doit être supérieur à :
    • soit 10 000 € l’année précédant l’année d’application de l’exonération ;
    • soit 15 000 € au cours des trois années précédant l’année d’application de l’exonération.

Ces objectifs nationaux de rénovation énergétique ont permis de mettre en avant l’importance du développement durable et de l’écoresponsabilité de l’habitat collectif. En effet, ce secteur est à l’origine d’une grande partie des émissions sur le territoire national. Ceci est dû aux fortes consommations d’énergie en matière de chauffage individuel et collectif mais aussi de climatisation. L’amélioration de l’isolation thermique des bâtiments pour limiter les rejets de polluants reste donc l’action prioritaire du secteur.

Cependant, pour les bailleurs, il faut aller plus loin en impliquant les locataires dans cette démarche éco-responsable. Pour cela, ils leurs faut démultiplier les actions pédagogiques pour sensibiliser, informer sur ces différents enjeux.

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Réponse #2 : Un rôle de communication et de pédagogie accrue
En effet, les acteurs de l’habitat ont aujourd’hui un rôle de prescripteur en matière d’éco-gestes et ne sont plus seulement axés sur les transitions structurelles. Leur souhait est d’apporter une aide, un accompagnement à leurs locataires par le biais d’une communication pédagogique plus active.

3 grands axes se dégagent sur les contenus pédagogiques communiqués :

  • La tri et recyclage des déchets
  • La sensibilisation à la sur-consommation énergétique
  • Le respect du cadre de vie & les éco-gestes du quotidien

L’importance de cette pédagogie est double : permettre aux locataires de s’approprier les bons gestes pour contribuer à son échelle et réaliser des économies ; tout en développant le « mieux vivre ensemble ». Ces actions apportent ainsi un but et un sens commun aux locataires face aux enjeux sociétaux.

Pour qu’une campagne de sensibilisation soit une réussite, il est important d’adopter une stratégie efficace pour toucher le plus grand nombre en développant les canaux de communication.

Pour cela, différents outils sont à la disposition des bailleurs :

  • Des outils classiques tels que les lettres d’informations ou les affichages dans les halls ou parties communes de résidence.
  • Des outils dématérialisés propres aux bailleurs (intranet, mailing, réseaux sociaux)

Il est essentiel de connaitre l’audience de ses différents moyens de communication pour adapter son discours au contenu que l’on souhaite créer. Si les outils internes ne répondent pas aux attentes des bailleurs, il est nécessaire de se pencher sur de nouveaux relais afin d’impliquer et d’intégrer les locataires dans le processus. Pour cela, il existe des outils digitaux innovants permettant de faciliter la mise en relation entre bailleurs et locataires dont SMIILE fait partie.

Ces outils permettent aux bailleurs de créer un environnement fermé, sécurisé, permettant de développer les interactions entre locataires mais aussi avec leur bailleur par un système de communication ascendante et descendante. De plus, ces plateformes permettent d’accompagner à l’action via un écosystème de services collaboratifs mis à disposition (mutualisation de biens & services, co-voiturage domicile-travail, achats groupés, …)

Réponse #3 : Des actions sur le terrain, à vocation participative

Au-delà des moyens de communications à disposition des bailleurs, de plus en plus d’initiatives « terrains » voient le jour. Ces actions sont complémentaires aux différentes campagnes de communication, elles permettent d’intégrer et impliquer ses locataires.

Voici diverses actions qui ont pu être mises en place pour illustrer les 3 grands axes pédagogiques cités dans le point précédent :

  • La sensibilisation à la sur-consommation électrique
  • La mise en place d’éco-studios « témoins » afin de sensibiliser les locataires aux bons gestes à effectuer pour faire des économies d’énergie et réduire leur facture.
  • La mise en place d’achats groupés afin que les locataires puissent réaliser des économies sur leurs factures d’énergie et accéder à une électricité 100 % verte.
  • Le tri et recyclage des déchets
  • Des ateliers de sensibilisation aux éco-gestes de l’habitat à la gestion des déchets et à la lutte contre le dépôt sauvage d’ordures
  • Des après-midis festifs pour une meilleure gestion des déchets qui peuvent se traduire par diverses activités comme des atelier d’auto-réparation de vélos, fabrication d’instruments de musique à partir des déchets, théâtre d’improvisation sur le thème du tri, du réemploi ou encore des Olympiades et jeux autour du tri
  • Distribution de sacs de tri
  • Mise en place de « Show-room » pour la récupération et à la restauration d’objets (mise en avant d’objets réalisé à partir de matériel de « récup’ »)
  • Atelier autour du compostage collectif
  • Le respect du cadre de vie
  • Échanges et partages de connaissances entre locataires (ateliers conviviaux, etc.)
  • Ateliers et chantiers autour des jardins partagés et l’entretien des parties communes
  • Actions de médiation sur le patrimoine
  • Atelier participatif autour de l’éco-patûrage et l’agriculture en ville (réflexion autour de l’inclusion d’animaux, de cultures urbaines au sein des quartiers)
     

Ces actions mises en place par les bailleurs sociaux auprès de leur parc développent un sentiment d’inclusion des locataires face aux enjeux locaux mais aussi sociétaux. Mais, il ne faut pas perdre de vue que l’organisation de ces temps forts ne peut se faire sans une communication efficace afin d’intéresser et inspirer le plus grand nombre. 

Pour les bailleurs sociaux, l’accompagnement des locataires dans la transition écologique montre bien que les leviers à actionner ne sont pas seulement structurels mais aussi pédagogiques. Il est important de garder à l’esprit que chacune des parties prenantes doit être intégré dans la démarche, il est donc nécessaire de penser à son plan d’action en amont afin d’optimiser la synergie « Communication -> Inclusion -> Mise en action ». 

Vous souhaitez vous munir d’un outil facilitateur de relations entre bailleur et locataires ? Contactez-nous pour en savoir plus !

La solution Aareon qui permet à chaque locataire de suivre son parcours locatif, d’être plus autonome dans ses démarches et de faciliter les échanges avec son bailleur, couplée au réseau de voisinage et d’entraide de Smiile grâce à un connecteur, va offrir une toute nouvelle dimension à l’ensemble des locataires. Ceux-ci verront leur quotidien simplifié et amélioré : non seulement les échanges avec leur bailleur sont facilités, mais à présent ils vont pouvoir tisser de véritables liens avec leur voisinage et s’entraider les uns les autres. Des solutions innovantes qui s’allient au service du locataire ! » , précise El Hadi Basta Directeur Général Délégué d’Aareon France.